L’état de stress post-traumatique se manifeste en réaction à un événement qui a menacé ou atteint l’intégrité physique ou psychologique d’une personne. Il se traduit par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. Il compte quatre catégories de symptômes : des reviviscences, de l’évitement, des altérations négatives des cognitions et de l’humeur, et de l’hyperéveil.
Quand on parle de reviviscences, il s’agit de flashbacks. Ils peuvent revenir sous diverses formes, notamment des cauchemars, mais aussi des réactions dissociatives (c’est-à-dire se dissocier de l’action de son corps dans les moments stressants), de puissants sentiments de détresse ou des réactions physiques majeures si la personne est exposée à des stimuli qui évoquent pour elle son traumatisme. Par les reviviscences, la personne revit sans cesse celui-ci, et il envahit alors son quotidien et l’empêche d’aller de l’avant.
L’évitement, quant à lui, consiste à éviter tout ce qui rappelle le traumatisme, autant d’un point de vue interne (images, souvenirs, pensées et sensations) qu’externe (personnes, endroits et situations qui rappellent le ou les événements traumatisants). Ce symptôme peut avoir pour conséquence un isolement social pas du tout propice à la guérison.
Pour leur part, les altérations négatives des cognitions et de l’humeur renvoient à ce qui modifie de façon nocive la manière de penser et d’agir d’une personne. Ainsi, celle-ci peut oublier des aspects complets du traumatisme, avoir soudainement des attentes ou des croyances dommageables envers elle-même et les autres ou se reprocher le ou les événements traumatiques. Ces altérations peuvent entraîner un état de déprime ou de dépression, une diminution de l’intérêt pour toute activité et un sentiment de détachement quant à la vie.
Enfin, le symptôme de l’hyperéveil englobe les sautes d’humeur, les réactions démesurées face aux événements (par exemple, une hypervigilance, le fait de se sentir toujours aux aguets), les difficultés de sommeil, les problèmes de concentration ainsi que les comportements autodestructeurs. Ces comportements intenses sont bien entendu augmentés par tous les autres symptômes, qui agissent de concert pour miner le quotidien et le bien-être de la personne souffrant de stress post-traumatique.
Ces problèmes vous paraissent familiers? Consultez un médecin ou communiquez avec des organismes spécialisés ou d’aide aux femmes. Pour plus de détails et pour obtenir de l’aide, rendez-vous à Info-Trauma.org.
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